Migrating Light octobre 2021
Par sa nouvelle série de peintures appellée Migrating Light, l’artiste autodidacte Si Bollé joue avec l’idée des rayons de lumière vivifiantes qui pénètrent l’obscurité des âges et nous éclaire dans toutes nos situations quotidiennes. La lumière de Bollé se répant et s’adapte partout et dans chaque situation: dans toute sa splendeur au numéro 121 de la rue Dansaert, ainsi qu’en plus petit format chez les négoces dynamiques du quartier.
A Light exists in Spring
Not present on the Year
At any other period –
When March is scarcely here
A Color stands abroad
On Solitary Fields
That Science cannot overtake
But Human Nature feels.
It waits upon the Lawn,
It shows the furthest Tree
Upon the furthest Slope you know
It almost speaks to you.
Then as Horizons step
Or Noons report away
Without the Formula of sound
It passes and we stay –
A quality of loss
Affecting our Content
As Trade had suddenly encroached
Upon a Sacrament.
Emily Dickinson (LXXV)
La lumière est un des thèmes principaux de la littérature et de la peinture. Tout comme Emily Dickinson interprète dans son poème la fugacité de la lumière, l’artiste Si Bollé joue dans sa nouvelle série Migrating Light avec le concept de la lumière viviante du soleil pénétrant les ténèbres, rehaussant toutes les situations de notre vie quotidienne. Aucune couleur ne sera aperçue sans la lumière, mais cette dernière n’est jamais pareil à elle-même et change à chaque instant. Elle émigre du matin au soir, présente des qualités différentes en chaque saison et influence nos humeurs, qu’on le veuille ou non. La lumière nous révèle autant la figuration que l’abstraction, pour celle ou celui qui veut bien le voir.